Comprendre la crémation…

Sauf si le défunt a fait connaître son opposition à toute cérémonie d’obsèques, il est très recommandé de prévoir et réaliser celle-ci, à la fois pour rendre hommage à la personne disparue et aussi pour aider la famille et les proches à accepter la séparation. Elle peut être religieuse  ou civile.

Si elle est religieuse, elle peut avoir lieu au crématorium ou dans une église.

Si elle est civile, elle a lieu au crématorium ou dans une salle municipale.

En France, en application de l’article 16 de la loi 2008- 1350 du 19/12/2008, l’urne cinéraire peut être, soit :

–       mise dans un équipement cinéraire (case de columbarium, cavurne)

–       mise dans un caveau funéraire ou scellée dessus

Par ailleurs, les cendres peuvent être dispersées au jardin du souvenir d’un cimetière ou « en pleine nature ».

Il est recommandé :

– d’écrire ses volontés sur un testament olographe, écrit, daté et signé de la main du testateur, remis (faire des copies) à sa famille, à un ami ou/et à une association crématiste.

– ou de souscrire un contrat obsèques, décrivant les prestations attendues, auprès d’un opérateur funéraire, d’une mutuelle ou autre assurance.

Parce qu’au niveau sanitaire, les cendres sont stériles et donc ne peuvent contaminer l’environnement (nappes phréatiques entre autres) comme un corps inhumé.

Parce que les crématoriums doivent désormais être dotés d’installations de filtration des rejets de fumées, conformément à une directive européenne, fixant les seuils maximum de ces rejets (dioxide, mercure et autres composés organiques volatils).

Le cercueil est introduit dans un four chauffé à 850 °C. Le corps, le cercueil et les objets qui y sont mis sont réduits en cendres (sauf les prothèses métalliques). Le cycle de crémation dure 1h30.

C’est un espace de dispersion des cendres dans un cimetière.

Non, pas en France, depuis la loi du 19 décembre 2008.

Le choix est libre mais il est conseillé de prendre celui le plus proche du lieu du décès (ou du domicile), ne serait-ce que pour limiter les coûts de transport entre le lieu du décès et le crématorium.

Un crématorium peut être joint directement mais il est préférable de passer par un opérateur funéraire.

Au minimum 3 jours après le décès et au maximum 6, sauf dérogation préfectorale.

A voir avec l’opérateur funéraire (ou avec le crématorium).

– 1/4 h pour un simple recueillement.

– 1/2 h minimum pour une cérémonie.

– il est déconseillé (mais pas interdit) de rester au crématorium pendant la crémation (durée: 1h30).

– 1/4 h minimum pour la remise de l’urne (si c’est la famille qui la récupère).

Au plus tôt, 2h après la mise en crémation.

Au plus tard, 1 an après, l’urne étant alors gardée au crématorium.

Les religions protestante et bouddhiste l’acceptent sans réserve.

La religion catholique la tolère depuis 1963 mais s’oppose à la dispersion des cendres, celles-ci devant être mises dans un cimetière.

Les religions juive et musulmane n’y sont pas favorables et l’ignorent.

La religion orthodoxe n’y est pas favorable… mais s’adapte à la situation selon les pays ( Serbie, Russie…).